01/04/2010
le dernier Stacey Kent....so frenchie
J’ai eu la chance d’assister à deux de ces concerts à Jazz sous les Pommiers et de l’interviewer à cette occasion elle avait révéler avoir demander à H. Salvador l’autorisation de mettre « jardin d’hiver » dans son prochain album, en fait il s’agissait d’un album « the lyric » qui allait sortir sous le nom de son mari le saxophoniste Jim Tomlinson, elle reprend ce titre dans son dernier opus « raconte-moi » un album de chansons françaises qu'’elle rêvait déjà de faire à l’époque ou je l’ai rencontrée, car américaine de naissance Stacey KENT parle 5 langues avec une prédilection pour notre langue et notre culture avouant avoir une adoration pour Baudelaire et pour la chanteuse Barbara. « Raconte moi » est un album réalisé dans la langue de Molière avec son accent charmant qui va du chuchotement au phrasé impeccable, on y croisent ainsi des reprises de Jonaz, Salvador, mais des artistes moins connus
comme Emilie Statt ou Claire Denamour , un album dans lequel Stacey Kent de sa voix sensuelle et suave soutenue par des orchestrations limpides et jazzy (et pas jazz) de son mari saxophoniste nous entraîne dans « son univers » un univers qui parle aux âmes sensibles………ou pour la première fois elle est au confins du jazz et de la pop…….ce qui n’enlève rien à ses qualité de chanteuse.
18:27 Publié dans Musique | Tags : jazz, nouveauté, cd, chanteuses | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2010
JAZZ ET HUMOUR : le standard de la semaine
Ce standard "I CAN'T GET STARDED" signé pour les paroles d’Ira Gershwin (le frère de Georges) et de Vernon Duke pour la musique, figure en 22ème position sur la liste des chanson les plus enregistrées des USA , dans sa version par le trompettiste chanteur Bunny Berigan elle figure même au palmarès de la NARAS (National Académy of Recording Arts& Sciences. Sa premières interprétation eu lieu en janvier 1936 par Bob Hope et Eve Arden dans le show « Ziegfeld Folies of 1936 » dans lequel figure entre autre une certaine Joséphine Baker.
Depuis sa création ce « standard » a été interprété par les chanteurs des deux sexes et de nombreux instrumentistes, notamment dans ce domaine la relecture qu’en fait Dizzy Gillespie en 1945 figure parmi les morceaux d’anthologie du jazz, a noter également la version Max Roch – Clifford Brown Quintet enregistré sur disque G.N.P à Los Angeles le 30 Août 1954
Quand au compositeur Vernon Duke né Vladimir Dukelski et mort en 1969 en Californie à Santa Monica, appartient a cette famille d’émigré de Russie et d’Europe central qui alimenteront pendant plus de 20 ans les show de Broadway et show-business américain. Il a également signé: « This Is romance », « April in Paris », « Cabin in the sky », Taking A chance of Love » “what is there to stay”, “autumn in New york” repris par de nombreux musiciens de jazz. Il écrira également de la musique symphonique : concerto de violon, de violoncelle, ballets et pièces diverses. Parmi les interprétations les plus intéressantes de ce standard :
- Bunny Berrigan (1937, Victor)
- Billie Holiday (1937, Columbia, 1938, Vocalion)
- King Cole-Lester Young (1942, Philo/Aladin)
- Dizzy Gillespie (1945, Manor; 1948, Vogue) – version a l’écoute (*)
- Lester Young (1952, Norgan ; 1959, Verve)
- Sonny Rollins (1957, Blue Note)
- Winton Marsalis/Shirley Horne (1990, Columbia)
NOTA : d’après “SINE clopédie du jazz” aux editions Joelle Losfeld
(*) extrait du coffret HOT JAZZ (frémeaux et associés)
17:04 Publié dans Musique | Tags : jazz, standard | Lien permanent | Commentaires (2)
07/10/2009
il a 50 ans disparaissait Sidney BECHET
Le destin devait sourire à cet enfant de la Nouvelle Orléans ou il était né, on ne sait pas exactement la date, car à cette époque il n'existait pas d'état civil pour les noirs, d'ailleurs pour l'Amérique de l'époque ils n'existaient pas. Il était le 7ème enfant d'une famille pauvre....ce qui a cette époque était synonyme de la couleur de peau et pourtant.......Dans les année 50 il allait devenir une vedette populaire , au même titre que les chanteurs de variété et les stars de cinéma. Sidney Bechet savait toucher toutes les sensibilités par des moyens qui puisaient au plus profond de la tradition du jazz Louisianais. Certes certains « amateurs purs et durs » lui ont reproché de sacrifié aux sirènes du show biz et un goût emphatique notamment dans sa production française, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nombre d'amateurs de jazz lui préfère ces enregistrements antérieurs comme celui de Summertime réalisé le 8 Juin 1939 et qui compte parmi les plus belles versions du célèbre thème de Georges Gershwin issu de son PORGY AND BESS. Sidney Bechet est le grand maître incontesté du saxophone soprano, duquel se réclame encore des sopranistes d'aujourd'hui, c'est a cette instrument qu''il fit toute sa carrière, mais s'il était également l'un des grand spécialistes de la clarinette qu''il a delaissé assez vite.
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